Street Stories

What is… le beaujolais nouveau ?

Déjà, situons le Beaujolais.
Au nord de Lyon avec 12 appellations dont 10 crus : Brouilly, Chénas, Fleurie, Morgon…
Beaucoup, beaucoup, beaucoup de rouge représenté par le seul, l’unique : gamay et un petit peu de blanc : le chardonnay.

Et puis le beaujolais nouveau.
Un vin rouge primeur, fait à partir de raisins vendangés entre fin août et mi-septembre. Une fois sa fermentation finie, à peine le temps de se reposer et hop, il est mis en bouteille en novembre… à l’inverse des mises en bouteilles classiques qui ont lieu au début du printemps. 

Ce vin primeur est né dans les années 50. Par habitude, le vin tout juste fermenté partait dans les brasseries lyonnaises. Il devient vite un argument marketing, avec la fête du Beaujolais Nouveau, le troisième jeudi de novembre. Pour les vigneron.nes, sortir une partie de leurs vins tôt dans l’année permet de renflouer la trésorerie mise à mal pendant les vendanges.

Sauf que très vite, le Beaujolais Nouveau est connoté : goût de Banane et mal de crâne.
Les ventes de Beaujolais nouveau s’effondrent, passant de 66 millions de bouteilles en 1984 à 25 millions en 2016. Et cette mauvaise presse s’abat sur tout le Beaujolais emportant avec elle les crus. Mais c’était sans compter le mouvement des vigneron.nes naturel.les né là-bas… qui redore le blason du Beaujolais nouveau, ce vin de soif.